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dimanche 4 décembre 2011

۩ Interview de Cheikh Muqbil Ibn Hadi Al Wadi'i Rahimahou Allah ۩



par Hassan al-Zayidi du journal le Yemen Times


Question :

Récemment, il y a eu quelques réclamations au sujet de votre mouvement le qualifiant de mouvement radicaliste lié aux mouvements islamiques de la Guerre Sainte. Quelle est votre réponse ?

Réponse :

Tous les groupes ou mouvements sont responsables de leurs centres et de leurs activités. Il est vrai que nous avons des buts communs avec quelques mouvements comme ceux que vous avez mentionnés, dans le sens où nous essayons tous de servir Allah et de répandre l’islam dans le monde.

Cependant, j’ai entendu dire que Dr. Abdulkarim Al-Iryani a reçu un appel téléphonique, probablement de Londres disant « Votre pays a des groupes islamiques radicaux à Saadah. »

Puis il répondit, « Tout ce que nous avons n’est qu’un Shaikh enseignant les préceptes de l’islam et du Coran de manière pacifique à Saadah et non pas des groupes terroristes ou radicaux. » Nous sommes loin d’être des terroristes. Nous appelons au Coran et à la Sunna, et à l’abandon de la violence et de l’intolérance.

Nous avons nous mêmes condamné les groupes islamiques qui usent de terrorisme et de violence afin d’atteindre leurs buts, y compris dans les pays non musulmans car cela effraye les citoyens ainsi que les personnes innocentes, et les éloignent de l’islam et de ses concepts de base de paix et d’harmonie.

Il est légitime pour les Sunnites de combattre leurs ennemis ainsi que les ennemis de l’islam quand ils se sentent menacés de façon militaire ou par d’autres attaques.

Cependant, nous sommes ceux qui combattent le terrorisme et condamnent de telles activités réalisées au nom de l’islam. Mais d’habitude, ce sont ceux qui ne nous connaissent, ni nous, ni le Saint Coran, qui disent ce qui profèrent les paroles fausses et injustes à notre sujet. Ils ont été plus de 100 000 personnes étudiant dans nos institutions de Dammaj-Saadah, et ils savent tous à quel point le mouvement Sunnite est pacifique car il appelle à retourner au Saint Coran et au Prophète Mohammed .

Quoi qu’il en soit, j’ai la conviction que ceux qui ne nous connaissent pas ne nous atteindront pas dans le sens où nous sommes convaincu de ce que nous faisons, et tout le monde sait qui nous sommes, même les politiciens.


Question :

Nous avons entendu dire que vous avez des étudiants venant de nombreux pays dans le monde, et plus particulièrement de l’occident. Pouvez-vous nous en donner quelques statistiques ?


Réponse :

Je crois que le fait que des étudiants viennent de l’extérieur du Yemen nous procure une plus grande crédibilité et nous encourage à poursuivre dans cette voie et de répandre l’islam de la manière appropriée. Nous avons des étudiants du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de l’Allemagne, de la France, et de nombreux autres pays, recherchant à connaître plus sur l’islam.


 Ils sont simplement venu seuls dans l’unique but de connaître plus sur leur religion. Nous les nourrissons de nourriture modeste et les logeons dans des chambres basiques, beaucoup moins luxueuse de celles où ils avaient l’habitude de vivre. Ces étudiants ne désirent pas être confortés dans le luxe.

Ils avaient l’habitude du luxe dans leurs pays d’origine et ils en échappèrent afin d’en apprendre plus sur cette religion de valeur, l’islam. Je les remercie pour leur patience et les gros efforts qu’ils ont pu fournir, que Dieu soit avec eux. Ils ont échappé à leur vie de luxe pour rejoindre le côté spirituel, afin de connaître leur Dieu, Allah, leur religion, l’islam, et d’avoir la paix de l’esprit, ce qui est plus précieux que tout ce qu’on peut penser.

C’est simplement sans prix. Ils sont venus pour connaître la vraie vérité de la vie. Ils veulent connaître le but de leur existence. Qu’est-ce qu’il y a après la vie ? Qu’est-ce que la mort, un début ou une fin ? Ils veulent la paix de l’esprit, et savoir que leur vie n’est qu’un test de leur endurance, leur force, et leur foi.

Lorsqu’ils viennent à nous, ces étudiants cherchent ce qui est plus précieux que quiconque peut imaginer. Ils cherchent la vérité.

Question :

Des rapports disent que vous les entraînez pour des combats militaires et que quelques fois vous les envoyez en Tchétchénie, Afghanistan et au Kashemir pour la Guerre Sainte. Est-ce que c’est vrai ?

Réponse :

J’ai peur qu’il n’y ait encore une autre rumeur qui porterait préjudice à notre image. Je le dis une fois et je le dis encore. Notre mouvement est purement dans le but d’enseigner les concepts du Coran et de la Sunna. Nous ne sommes en aucun cas impliqués dans des activités de Guerre sainte où que ce soit dans le monde et je mets au défi quiconque pourra me prouver le contraire.

Nous n’avons pas le temps et les installations pour la Guerre Sainte. Quiconque reste avec nous pendant seulement 3 jours verra à quel point nous sommes pacifiques et différents des autres mouvements. Je crois que les personnes têtues sont extrêmement difficilez à convaincre.

Ces rumeurs viennent de personnes têtues qui n’ont aucune idée de ce dont ils parlent. Je peux seulement les appeler à venir et à assister à l’une de nos séances et de voir ce que nous faisons. Nous ne prêtons plus attention à ce qu’ils disent car ils sont devenus des menteurs.


Question :

Je répète encore ma question par rapport au nombre d’étudiant étrangers que vous avez et quelles sont leurs nationalités ?

Réponse :

Franchement, je ne connais pas les chiffres, cependant la personne responsable et chargée de leur enseignement, M. Ahmed Al-Wasabi, devrait pouvoir vous fournir ces informations. Personnellement, je donne 3 conférences chaque jour. Je me dois de prêter une attention particulière aux étudiants étrangers dans le sens où ils se retrouvent loin de chez eux.

Par conséquent, j’essaie de me rapprocher d’eux afin de leur faire oublier leur souffrance quant au fait d’avoir quitté leur pays en interagissant intensément avec eux, et en enseignant ceux qui ne connaissent pas les mots et phrases utiles en arabe. Je me concentre à faire en sorte qu’ils se sentent comme dans leur propre famille, comme des frères.

Question :

Au sujet du meurtre de l’étudiant Anglais, […]. Que s’est-il passé ? Et est-ce que vos étudiants portent habituellement des armes et sont enseignés à les utiliser ?

Réponse :

Premièrement, nous n’avons aucun camp d’entraînement et n’entraînons pas nos étudiants à manier les armes, etc. Nous nous chargeons seulement de leur enseigner l’islam, le Saint Coran et la Sunna. Même s'il ne nous est pas interdit d’utiliser et d’acheter des armes, nous n’avons pas les ressources financières pour faire autre chose que de les nourrir, comment pouvons nous penser à acheter des armes et à les entraîner ? C’est ridicule.

 Cependant, quelques étudiants ont leur propres pistolets et armes personnelles et nous interdisons leur usage sur le campus, excepté pour des personnes dignes de confiance qui utiliseraient ces armes pour des mesures de sécurité uniquement. Les personnes qui propagent les rumeurs concernant l’accident en disant que ce ne serait pas un accident sont les mêmes personnes qui veulent ruiner notre image aux yeux du monde.

Nous sommes un mouvement pacifique travaillant à répandre les concepts de l’islam de manière pacifique aux étudiants qui viennent de n’importe où dans le monde. Nous offrons ce qui est plus précieux que les pistolets, les fusils, ou même les tanks.

Nous offrons l’enseignement de l’islam, la jurisprudence et la connaissance de la vie et des actes du prophète Mohammed de sorte que nous puissions suivre ses pas. Vous pouvez demander à n’importe lequel de nos étudiants s’il préfère la connaissance du Coran ou une arme dernier cri, il choisira à coup sûr la connaissance.

Pourquoi ? Parce que leur foi est forte, ce qui les rend supérieurs dans leur façon de penser et d’agir qu’une personne avide. Avant de porter des préjugés sur ces garçons étudiant dans notre institut, je veux que toute personne ressentant des doutes de venir comme une personne curieuse désirant comprendre ce qu’il se passe et non pas comme un espion ou un journaliste.

 Il sera surpris de voir à quel point nos étudiants sont fidèles et se comportent sincèrement comme des frères, quelques uns même mieux que moi dans leur foi. Ils prient de longues nuit durant, ils souffrent même de faim parfois, mais résistent grâce à leur foi qui augmente leur force lors des difficultés de la vie.

Ils sont passés d’une vie de luxe dans leur maison où ils ne connaissait pas le but de leur vie, pour une vie simple mais avec la foi, et l’intime conviction qu’il y a une vie après la mort, le paradis et l’enfer. Ils sont devenus plus proche de Dieu, et du prophète Mohammed.

Que pourraient ils demander de plus ? C’est ce qui apporte la paix de l’esprit et la vraie joie. Je pense que c’est de notre responsabilité de les encourager et de les soutenir dans leurs moments difficiles.

Le gouvernement sait, comme nous tous, que notre mouvement est un mouvement pacifique. Le président Ali Addullah Saleh lui même est au courant des activités de nos institutions. Si nous étions un mouvement terroriste, nous aurions été arrêtés il y a longtemps, mais ce n’est pas le cas.

Question :

Encore une fois, pouvez vous nous dire ce qu’il est arrivé à [… ], l’Anglais qui a été assassiné récemment ?

Réponse :

J’étais à Sanaa lorsque cela eu lieu. J’ai reçu un coup de téléphone de Ahmed Al-Wasabi m’annonçant la mauvaise nouvelle au sujet de la mort de […]. J’ai alors rencontré le frère de […] qui est venu à Sanaa et m’a expliqué tout ce qui était arrivé.

Je compris qu’ils nettoyaient ou jouaient avec le pistolet quand une personne le pris et une balle sortit en direction de la poitrine de […] entraînant sa mort. Je prie Dieu pour qu’il donne paix à son âme et qu’il soit à ses côtés au Paradis.

Cet incident est le premier de ce genre au Yemen, et les pistolets comme je l’ai dit précédemment sont interdits d’utilisation aux étudiants non autorisés.

Cependant, les journaux en ont profité pour ruiner notre image de mouvement pacifique et ont mis la pression sur le gouvernement pour se retourner contre nous.

Cette mort fut le résultat d’un pur accident, compte tenu du fait qu’il n’y avait aucune haine entre n’importe lequel des étudiants. Malheureusement, un journal des Emirats Arabes Unis comme de nombreux journaux Yéménites ont produits de faux rapports sur l’histoire et sur nos institutions.

C’est un acte que nous ne jugeons pas justifié sachant qu’ils ont construit l’histoire sur la base de rumeurs venant d’ici et là. Pourquoi n’ont-ils pas questionné le service de sécurité du Saadah au sujet de l’incident ?

Pourquoi ne sont-ils pas allé à Dammaj, où l’accident eu lieu et demandé aux étudiants et aux témoins ce qu’il s’est passé au lieu de raconter un récit manquant de précision ? Nous somme déçus et en colère contre les mensonges et les rumeurs que ces journalistes répandent dans le monde.

Question :

Quelle est votre position par rapport à l’Occident ? Croyez-vous que vous devez lancer une guerre sainte islamique contre les pays d’occident ?

Réponse :

Nous ne prêtons pas attention à l’Occident. Nous nous focalisons sur notre propre nation, et nous nous concentrons sur le fait d’acquérir suffisamment de connaissance sur notre religion pour être fort sans donner plus d’importance à tout ce qui pourrait nous distraire.

L’Occident a développé son secteur industriel, médical et d’autres sciences, non pas parce qu’ils ont abandonné leur religion, mais parce qu’ils donnent plus d’importance à la science, ce que l’islam actuellement appelle à faire. D’un autre coté, nous ne pouvons pas combattre les ennemis de l’islam (Occident) si nous n’avons pas la puissance et la force interne en matière de religion et les capacités physiques. Les occidentaux n’ont pas une croyance commune dans leur religion du Christianisme.

Certains croient au prophète Jésus et à la Trinité, d’autres croient que Jésus est Dieu, etc. Ils connaissent peut être beaucoup sur la physique, les maths et la médecine, cependant ils ne connaissent pas tellement leur religion. C’est la raison principale pour laquelle des millions de chrétiens se sont convertis à l’islam, une religion claire et basée sur des concepts très spécifiques communs à tous les mouvements islamiques.


Question :

Comment voyez-vous l’avenir du mouvement Salafi au Yémen ?


Réponse :

Le passé du mouvement Salafi a été rempli de succès. Par conséquent, je crois, avec la grâce d'Allah, que cela continuera à prospérer. Au cours des 10 dernières années, la croissance du mouvement a été rapide à tel point qu’il a dépassé les frontières du Yémen, et sa réputation augmenta en Europe mais aussi dans les autres continents.

Cependant, nous avons fait face à des difficultés et quelques harcèlements par certains officiers du gouvernement qui ont enlevé le contrôle des mosquées par les Sunnites en utilisant la force. Notre mouvement demande à tous les musulmans de retourner aux conditions de vie de notre prophète béni Mohammed .

 Les histoires et les contes sur sa vie ont toujours été d’une grande inspiration pour tous les musulmans, où que ce soit. Par conséquent, il est normal de penser que vivre comme lui est la manière idéale de vivre et nous devrions nous y adapter tant que possible. Notre mouvement appelle au Saint Coran et à la Sunna. Je veux que personne ne me suive dans le sens où je ne me voit pas comme une idole.

Aussi, je n’appelle pas à devenir un comédien imitant le prophète. Nous appelons à considérer le prophète comme un exemple, comme d’une personne dont nous pouvons apprendre beaucoup dans sa vie, ses actes et dans sa soumission à Allah.

Question :

Comment voyez-vous la démocratie, le système politique pluriel, le système orienté sur un parti, la liberté de presse et d’expression, etc. ?

Réponse :

Nous ne regardons ces outils pas plus que comme une approche séduisante imposée sur les musulmans par les Etats-Unis pour les affaiblir. Je ne crois pas qu’un tel système soit meilleur que celui enseigné en islam. Aujourd’hui, nous pouvons voir à quel point les partis politiques favorisent leurs propres intérêts plutôt que ceux de la nation.

Nous sommes prêts à coopérer et à travailler ensemble, avec tous les secteurs Yéménites dans l’intérêt de notre pays. Cependant, nous voulons vraiment le faire pour l’islam et non pour de la propagande démocratique, etc.

En islam, il n’est pas permis d’apprécier le point de vue d’une personne si celui-ci est contraire aux règles islamiques, dans le sens où par exemple, si une personne pense que boire devrait être autorisé, cela ne sera jamais pris en compte car ce serait une nouvelle règle qui nous guiderait hors de l’islam.

C’est actuellement la première étape dans l’affaiblissement de la nation islamique, un horrible cauchemar qui devrait être arrêté avant qu’il ne devienne réalité. Notre système devrait être l’islam, et il possède toutes les règles pour organiser nos vies de la meilleure façon possible.


Question :

Quel est le lien entre l’autorité et vous, et souffrez-vous de pressions de façon personnelle ou générale ?

Réponse :

L’autorité n’est en aucun cas affectée négativement par notre mouvement. Nous prévenons sans cesse contre la violence et de personnes innocentes. Nous leur demandons aussi de ne pas désobéir aux dirigeants parce que cela entraînerait le chaos et une vie désorganisée.

Je ne dis pas ça pour faire plaisir à l’Etat, mais parce que notre religion nous demande d’obéir aux dirigeants tant qu’ils ne sortent pas du contexte de l’islam. Hormis cela, nous sommes un groupe pacifique qui ne dérange ou n’interfère en rien dans les affaires de l’Etat ou des autres groupes. Lorsque nous ressentons de la pression, nous restons forts et patients jusqu’à ce que les temps difficiles passent.

 Quelque fois, nous faisons face aux pressions d’individus du gouvernement qui possède l’autorité et imposent des mesures sévères à nos mosquées en postant des douzaines de soldats. Mais nous ne rétorquons jamais.

Nous restons patients et continuons notre mission. Si nous sommes exclus de nos mosquées, nous continuons quand même nos séances, même dans la rue sous la lumière du soleil. Ceci même est une preuve d’une foi forte et nous en serons définitivement récompensés par Allah.

Question :

Etes-vous sujet à des harcèlements par d’autres mouvements tribaux ou religieux ?

Réponses :

Nous faisons face à des harcèlements de la part de quelques mouvements politiques et religieux, mais nous n’y prêtons jamais attention. Nous gardons patience, et continuons à croire en ce que nous faisons. Nous respectons ces groupes de musulmans et ne les accusons pas d’infidélité. Cependant, nous souhaiterions qu’ils nous traitent de la même façon.

Tous les musulmans sont sacrés. Leur honneur, leur vie, et leurs biens sont tous sacrés. Par conséquent, nous ne causons jamais de tord à un musulman, quelque soit son appartenance religieuse, politique ou ethnique. Nous avons la force suffisante pour surmonter ces distractions avec patience et foi, et nous savons que nous serons les vrais gagnants de la bénédiction et de la miséricorde d’Allah.

Traduction : Nourdine al jazairi (jazahu Allah khayran)

Equipe alminhadj.com

L’importance du principe fondamental de l'Unicité (At-Tawhîd) et les conséquences de l'opposition à ce principe [Shaykh Sâlih Al-Fawzân]

Certains diront – et la remarque a d'ailleurs été déjà faite - : « Pourquoi attachez-vous toujours une si grande importance au principe fondamental de l’Unicité, pourquoi en parlez-vous de manière si abondante et marquez-vous si peu d'intérêt à la cause des musulmans qui, s'ils ne sont pas tués, sont déplacés de leurs terres ou pourchassés un peu partout dans le monde par les États mécréants à l'époque où nous vivons ? Nous disons alors – et Allah est Celui Qui Seul accorde la réussite -: Le principe fondamental de l'Unicité – At-Tawhîd - représente le socle originel sur lequel s'est établi le dogme musulman pur et authentique. Aussi, accorder un réel intérêt à ce principe c'est attribuer en vérité de l'importance à l'origine même de l'Islam. Si nous examinons le contenu précieux et unique du Noble Coran nous constatons qu'il insiste vivement sur le Tawhîd et l'aborde si fréquemment qu'il est impossible de relever une seule sourate du Noble Coran n'évoquant pas ce principe et ne proscrivant pas fermement toute opposition à son égard. De l'avis de l' Imam Ibn al Qayyîm, le Noble Coran dans son intégralité parle du Tawhîd dans le sens où le Livre d'une part nous apporte des éléments fondamentaux de connaissance sur Allah, Ses Actes, Ses Noms et Ses Attributs, lesquels éléments représentent le principe dirons-nous théorique de l'Unicité ou plus précisément le principe de l'Unicité des Actes d'Allah – Tawhîd Ar-Rubûbiyyah – et , d'autre part, ordonne au fidèle d'adorer et de vénérer Allah Unique Qui n'a aucun associé, et proscrit fermement toute forme de polythéisme, ce qui représente dirons-nous l'application concrète et ordonnée du Tawhîd ou plus justement l'application du principe de l'Unicité de la dévotion ou de l'adoration - Tawhîd Al-Ulûhiyyah. Le Noble Coran intime aussi l'ordre au fidèle d'obéir à Allah et d'obéir à Son Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) et proscrit toute forme de désobéissance à leur égard, ce qui représente les droits les plus absolus du Tawhîd et un complément de celui-ci. Le Coran annonce aussi les bienfaits, bénédictions, de réussites, et victoires qu'Allah Le Tout -Puissant promet aux fidèles respectueux du Tawhîd en ce bas monde et dans l'au-delà et les supplices qui sont dispensés aux polythéistes en ce bas monde et des châtiments qu'ils recevront dans leur séjour éternel au cœur brûlant de l'Enfer. Le Coran énonce donc ce qui est réservé aux fidèles qui respectent et appliquent le principe fondamental de l'Unicité et ce qui est promis aux infidèles négligeant ou abandonnant ce principe. (Voir : Madâridj As-Sâlikîn de l'Imam Ibn Al Qayyîm) Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) consacra treize années de sa vie, alors qu'il demeurait à la Mecque, à appeler au Tawhîd et à interdire fermement le polythéisme. La plupart des obligations, telles que l'aumône et le jeûne rituels, le pèlerinage, ce qui touche au licite ou l’illicite, et les règles des relations sociales, n'ont été révélés qu'après l'émigration du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) à Médine. Si la prière fut prescrite pendant que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) demeurait encore à La Mecque, et cela lors de son Voyage Nocturne et de son Ascension au-delà du septième ciel, ce fut cependant très peu de temps avant la dite émigration pour Médine. La plupart des Sourates dites mecquoises révélées au Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) avant cette émigration qui marque le début de l'ère hégirienne, portent sur le Tawhîd, attestant ainsi de son importance et nous permettant de comprendre pourquoi les obligations ne furent révélées qu'après sa prescription. Il fut en effet indispensable que le Tawhîd s'ancre d'abord fermement dans l'esprit des fidèles avant de révéler au musulman ses obligations. D'une part car le dogme musulman doit être établi sur une base solide et d'autre part parce que les actions accomplies ne sont valides que si le Tawhîd est pleinement reconnu et ne doivent d'ailleurs être entreprises que sur la base de ce principe. Le Coran a bien mis en lumière que les Prophètes ont systématiquement débuté leur prédication par l'appel au Tawhîd et ce avant toute autre exhortation. Le Très-Haut dit : « Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager [pour leur dire]: « Adorez Allah et écartez-vous du Tâghût (les fausses divinités) » (Sourate An-Nahl : 36). Il dit aussi : « Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n'ayons révélé : point de divinité en dehors de Moi ; adorez-Moi donc » (Sourate Al-Anbiyâ' : 25) Chaque Prophète dit ainsi à son peuple : « Ô mon peuple ! Adorez Allah; pour vous, pas d'autre divinité que Lui ! » (Sourate Al-'A,râf : 59) Voilà donc la tâche majeure des Prophètes qui ont toujours entrepris la diffusion de leur appel par la proclamation du Tawhîd. Ce principe est aussi ce à quoi les disciples des Prophètes, qu'ils soient prédicateurs ou réformateurs, attachent une importance primordiale, car une prédication ou une exhortation qui ne repose pas sur le Tawhîd est vouée à l'échec, ne peut réaliser ses objectifs ni aboutir à des résultats positifs. Toute prédication conduite en marge de ce principe est une prédication vaine qui ne conduit à aucun résultat tangible. Cette vérité bien connue peut être aisément observée dans la réalité. Par contre, toute prédication axée sur le Tawhîd est, avec la Permission d' Allah, une réussite en puissance, porte des fruits et profite à la société. L'histoire est jalonnée de preuves et d'exemples de cette vérité. Nous ne négligeons aucunement la cause des musulmans. Bien au contraire, nous y attachons une réelle importance, lui marquons notre soutien indéfectible et tentons, par tous les moyens, de mettre fin aux agressions dont les musulmans sont victimes un peu partout dans le monde. Nous souffrons chaque fois que nous apprenons que des musulmans sont tués, déplacés ou expulsés. Mais cela n'est pas accorder une véritable importance à la cause des musulmans que de se lamenter, de gémir ou de faire pleurer sur leur sort, non plus que de couvrir le monde de discours ou d'ouvrages traitant de leur cause, de clamer haut et fort l'injustice flagrante qui les touche car ces attitudes et ces démarches, si la sincérité de leur intention n'est certes pas à mettre en doute, ne débouchent cependant sur rien de concret. . L'action prioritaire et primordiale en faveur de la cause des musulmans est en vérité de rechercher les facteurs qui ont provoqué l'émergence de ces tourments infligés aux musulmans et permis à leurs ennemis de les dominer et de les vaincre. Quelle est donc la cause essentielle de la domination des ennemis de l'Islam sur les musulmans ? Quand on observe le monde musulman, on ne trouve de véritable attachement à l'Islam que chez les individus et les communautés auxquels Allah a accordé Sa Miséricorde. La plupart des communautés qui se réclament haut et fort de l'Islam ne sont en réalité musulmanes que de nom. Elles ne réservent au dogme musulman qu'une place floue, légère, incertaine dans leur quotidien. Allah Le Tout- Puissant n'est pas l'unique sujet de leur vénération car elles s'attachent, souvent avec passion, aux dirigeants, aux pieux ancêtres, et rendent des cultes aux défunts. Elles n'accomplissent pas, ou alors de manière fort aléatoire, la prière. Elles ne s'acquittent pas de la Zakât, ni ne jeûnent, ni n'accomplissent les devoirs pourtant fermement prescrits par Allah comme celui de réunir et concentrer les forces des musulmans pour lutter efficacement contre les mécréants. Beaucoup de ceux qui se réclament de l'Islam se retrouvent ainsi dans cette situation : ayant galvaudé et délaissé leur religion, Allah Le Tout- Puissant les a délaissés en retour. Leur laxisme à l'égard du principe fondamental de l'Unicité ainsi que leur chute délibérée dans le polythéisme majeur qu'ils ne s'interdisent point ni ne rejettent constituent les deux causes majeures de leur vulnérabilité face aux ennemis de l'Islam et des tourments que ceux-ci réussissent alors à leur infliger. Celui qui, au sein de ces communautés, ne se rend pas coupable de polythéisme ne le renie cependant point non plus et, pire, ne considère pas que les actes de dévotion illégitimes qu'accomplissent ses compagnons relèvent du polythéisme, comme nous le montrerons plus loin dans cet ouvrage, si telle est la Volonté d'Allah. Voilà donc exposées les raisons essentielles et surtout véritables qui expliquent pourquoi de nombreuses communautés musulmanes, ou qui se proclament telles, subissent des tourments et sont victimes d'agressions un peu partout dans le monde actuel. Si ces communautés étaient restées attachées à leur religion, en faisant exclusivement reposer le Tawhîd et leur dogme sur le Livre et la Sunna, et si leurs membres avaient tous ensemble cherché protection et refuge auprès d'Allah en restant soudés, vigilants et indéfectiblement unis, les graves désagréments qui leur surviennent auraient été évités. Allah Le Très-Haut dit : « Allah soutient ceux qui soutiennent [Sa Religion]. Allah est Fort et Puissant. Ceux qui, si Nous leur donnons force et suprématie sur terre, accomplissent la prière, acquittent la Zakât, prescrivent le convenable et proscrivent le blâmable. Cependant l'issue finale de toute chose appartient à Allah » (Sourate Al-Hajj : 40 – 41) Ces deux Versets montrent bien que les musulmans ne peuvent espérer obtenir le Soutien de leur Seigneur qu'en respectant les piliers fondamentaux qu'Allah, qu'Il soit Exalté et Glorifié, rappelle et qui sont l'accomplissement de la prière, l'acquittement de la Zakât , la prescription du convenable et la proscription du blâmable . Or, quelle est donc la place accordée à ces piliers de base dans la réalité des musulmans d'aujourd'hui ? Quelle est la place véritable accordée à la prière chez de nombreux musulmans ? Quelle est la place concédée au dogme véritable et pur chez beaucoup de ceux qui se proclament musulmans ? Allah dit : « Allah a promis à ceux d'entre vous qui croient et accomplissent de bonnes œuvres qu'Il leur donnerait la succession sur terre comme Il l'a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu'Il a agréée pour eux. Il convertirait leur ancienne peur en sentiment de sécurité - Mais à quelle condition ? : (… ) Ils M'adorent et ne M'associent rien (…) » (Sourate An-Nûr : 55 ) Allah, qu'Il soit Glorifié, montre ainsi que cette offre de succession et cette suprématie ne peuvent être accordées aux hommes que s'ils répondent à la condition qu'Il énonce et qui est que les croyants Le vénèrent, Lui, L'Unique ,et ne Lui accordent aucun associé dans l'adoration. Or cette condition n'est autre que le respect et l'application du principe fondamental de l'Unicité Absolue d' Allah. Cette noble condition ne peut être respectée que par celui qui proclame, et applique le Tawhîd - en adorant Allah L'Unique Qui n'a aucun associé. L'accomplissement de la prière, l'acquittement de la Zakât, le jeûne obligatoire, le pèlerinage et l'ensemble des actes d'obéissances à Allah sont parties intégrantes de l'adoration d'Allah. Allah Le Tout - Puissant ne dit pas seulement : " Ils M'adorent " ; en effet Il ajoute aussitôt : " Ils ne M'associent rien ", parce que l'adoration n'apporte aucun bénéfice au fidèle si elle est mêlée au polythéisme et surtout parce que, quelle que soit la forme qu'elle prenne et quelque soit son nom d'emprunt, elle compromet gravement l'adoration vouée à Allah. Cette association illégitime est ainsi définie comme la consécration d'une partie de l'adoration et du culte à autre qu'Allah Le Tout - Puissant. L'intégrité du dogme et l'intégrité des actions sont les raisons de la réussite, de la sécurité, du succès et de la suprématie sur terre. Sans cette intégrité, les tourments, les catastrophes, les infortunes et tout ce qui leur est apparenté surviennent à tous ceux qui ne respectent pas la condition rappelée par Allah Le Très-Haut. Les raisons profondes des catastrophes qui s'enchaînent et de la domination agressive des ennemis de l'Islam ne sont autres que l'atteinte portée par les musulmans à cette condition fondamentale posée par leur Seigneur, leur laxisme, leur négligence dans le respect et la pratique de leur dogme et de leur religion et le fait qu'ils se satisfont de l'appellation de « musulman » alors même qu'ils négligent les devoirs et les obligations formelles constitutives de l'Islam dont pourtant ils se réclament . Source : Leçons du Coran Traduit par Dar Al-Muslim Revu par les salafis de l’Est

istawa et les attribut d' Allah




Qui a attribué à Allah l’Istiwa, les deux mains (Al-Yadân), les deux yeux (Al-`Aynân), le fait qu’Allah est au-dessus de tout (Al-`Oulou), la venue (Al-Majî), la descente (An-Nouzoul), la parole (Al-Kalâm) etc…. C’est Allah Lui-même dans le Coran, ainsi que le prophète dans la Sounnah qui les ont affirmés. Tous... les versets et les Hadiths qui parles des attributs d’Allah sont clairs, et les Sahabahs les ont lus, sans jamais les nier et sans jamais dire qu’il ne faut pas les accepter. Le Prophète expliquait le Coran et n’a jamais dit aux musulmans : ne prenez pas ces versets comme ils sont sinon vous allez faire du Tachbih ! Il n’a jamais dit : Istiwa veut pas dire Istiwa, Yad veut pas dire Yad, `Ayn veut pas dire `Ayn, Majî veut pas dire Majî etc. Les Sahabahs lisaient et citaient les versets et les Hadiths sans aucuns problèmes, ils connaissaient parfaitement la langue arabe.

Mais des gens sont venus avec la philosophie des grecques et des hindoues et ont commencés à faire la Fitnah entre les musulmans. Les premières personnes qui ont nié Al-Qadar (la prédestiné), Al-Istiwa et les attributs d’Allah et à dire qu’il faut changez le sens des attributs sont : Ghailaan Ad-Dimashqi (mort en 105) Al-Ja`d Ibn Dirham (mort en 124) Al-Jahm Ibn Safwaan (mort en 127). C’est à partir de ce temps que les sectes des Jahmiyyahs et des Mou`tazilah ont commencé à se propager. Les Jahmiyyahs niaient tous les noms et tous les attributs d’Allah en disant que de les attribuer à Allah impliquait de faire ressembler Allah à sa création. Les Mou`tazilahs ne niaient pas les noms d’Allah, mais niaient les Attributs. Tandis que les salafs attribuaient à Allah tous les noms et tous les attributs présent dans le Coran et dans la Sounnah.

Les savants parmi les Salafs ont donc écrit des livres pour réfuter ces gens de Bid`ah et pour clarifier leur égarement. Cela bien avant l’existence de Abou al-Hassân a-Ach`arî. Voici quelques exemples de ces livres :

1- As-Sounnah : par l’Imam Mohammad Al-Waaqidi (208).
2- Al-Imaan : par l’Imam Abi ‘Oubaid Al-Qaasim Ibn Salam (224).
3- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs : par le Sheikh de l’Imam Al-Boukhari, l’Imam Nou’aim Ibn Hammaad Al-Khouzaa’i. (229).
4- As-Sifaat war-Radd ‘alal-Jahmiyyahs : par un autre Sheikh de l’Imam Al-Boukhari : l’Imam ‘Abdoullah Ibn Mohammad Al-Jou’fi (229).
5- As-Sounnah : par l’Imam Ibn Abi Shaibah (235).
6- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs : par l’Imam ‘Abdoul-‘Aziz Al-Kinaani (240).
7- Al-Haidah fir-Radd ‘alal-Jahmiyyahs : Par Al-Kinaani aussi.
8- Ar-Radd ‘alaz-Zanaadiqah wal-Jahmiyyahs : par l’Imam Ahmad Ibn Hambal (241)
9- As-Sounnah ou Ousoul-As-Sounnah : par Ibn Hambal aussi.
10- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs : par L’Imam Mohammad Ibn Aslam At-Tousi (242).
11- Al-Istiqaamah fir-Radd ‘ala Ahlil-Bida’: par L’Imam Khoushish Ibn Asram An-Nasaa’I (253).
12- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs: par l’Imam Al-Boukhaari (256).
13- As-Sounnah war-Radd ‘alal-Jahmiyyahs: par l’Imam Al-Athram (261), compagnon de l’Imam Ahmad.
14- As-Sounnah ou ‘Aqidatou Ahmad Ibn Hambal: Par l’Imam Al-Mouzani (264), compagnon de l’Imam Ash-Shaafi’i.
15- As-Sounnah : par L’Imam Hanbal Ibn Ishaaq (273).
16- As-Sounnah: par l’Imam Abou Daoud As-Sajistaani (275)
17- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs: par L’Imam ‘Outhmaan Ibn Sa’iid Ad-Daarimi (276).
18- Al-Ikhtilaaf fil-Lafdh war-Radd ‘alal-Jahmiyyahs: par l’Imam Ibn Qoutaybah (276).
19- As-Sounnah: par l’Imam Harb Ibn Isma’il Al-Karmaani (280).
20- As-Sounnah: par l’Imam Ibn Abi ‘Aasim (287).
21- As-Sounnah : par l’Imam Abdoullah Ibn Ahmad Ibn Hambal (290).
22- As-Sounnah : par l’Imam Mohammad Ibn Nasr Al-Marwazi (294)
23- As-Sounnah: par L’Imam Hakam Ibn Ma’bad Al-Khouzaa’I (295).
24- At-Tawhid: par l’Imam Ibn Khouzaymah (311).
25- As-Sounnah: aussi par Ibn Khouzaymah.
26- As-Sounnah : par l’Imam Abou Bakr Al-Khallaal (311).
27- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs : par l’Imam ‘Abdour-Rahmaan ibn Abi Haatim (327).
28- As-Sounnah : aussi pas Ibn Abi Haatim.
29- Sharhous-Sounnah : par l’Imam Al-Barbahaari (329).
30- Al-Asma’ou was-Sifaat: par l’Imam Abou Bakr Ahmad Ibn Ishaaq As-Sibghi (342).
31- Ar-Radd ‘ala man qaal Al-Qor’an Makhlouq: par l’Imam Ahmad Ibn Soulaiman An-Najjaad (348).
32- Sounnah: par l’Imam Abi Ahmad Al-‘Assaal (349).
33- Ar-Radd ‘alal-Moukhaalifine minal-Qadariyyah wal-Jahmiyyahs war-Rafidah: par l’Imam Mouhaarib Ibn Mohammad Al-Mouhaaribi (359).
34- As-Sounnah: par l’Imam Abil-Qaasim At-Tabaraani (360).
35- As-Sounnah: par l’Imam Abi Ahmad Al-Qassaab (360).
36- Ash-Shari’ah: par l’Imam Abou Bakr Mohammad Ibnoul-Housain Al-Aajourri (360).
37- As-Sounnah: par l’Imam Aboush-Sheikh Al-Asbahaani (369).
38- As-Sounnah: par l’Imam Ibn Abi Zayd Al-Qayrawaani (386).
39- Al-Ibaanah ‘an Shari’atil-Firqatin-Naajiyah wa moujaanabatil-Firqatil-Madhmoumah: Par l’Imam Ibn Battah Al-‘Akbari (387).
40- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs: par l’Imam Mohammad Ibn Ishaaq Ibn Mindah (395)
41- As-Sounnah: aussi par Ibn Mindah.
42- Sharhous-Sounnah : Par l’Imam Ibn Abi Zamanain (399).
43- Sharh Ousoul I’tiqaad Ahlis-Sounnati wal-Jamaa’ah : par l’Imam Aboul-Qaasim Hibatoullah Ibnoul-Housain Al-Laalakaa’i (412).
44- As-Sounnah : par l’Imam Abou ‘Omar At-Talamanki (429).
45- As-Sounnah: par l’Imam Abou Nou’aim Al-Asbahaani (430).
46- As-Sounnah: par l’Imam Abi Dharr Al-Harawi (430).
47- Al-Ibaanah: aussi par Al-Harawi.
48- As-Sounnah: par l’Imam Abou Mohammad Al-Khallal (439).
49- Ar-Radd ‘ala man Ankara-Al-Harfa was-Saouwt: par l’Imam Abou Nasr As-Sajzi (444).
50- Al-Ibaanah: aussi par As-Sajzi.
51- As-Sounnah wa’tiqaad as-salaf : par l’Imam Abou ‘Outhmaan As-Saabouni (449).
52- Al-Asma’ou was-Sifaat: par l’Imam Al-Bayhaqi (458).
53- Ar-Radd ‘alal-Jahmiyyahs: par L’Imam Aboul-Qaasim Ibn Mindah (470). (Abou Ya’la dans Tabaqaat Al-Hanaabilah a rapporté qu’il disait: « le Ta’wil (changer le sens des mots hors de leur contexte) est une forme de Takdhib (négation) selon Ahl Al-Hadith) ».
54- As-Sounnah wa Dhammoul-Kalaam : par l’Imam Abou Isma’il Al-Ansaari (481).
55- Al-Intisaar li Ahl Al-Hadith: par L’Imam Ibnoul-Moudhaffar As-Sam’aani (489).
56- Al-Houjjah fi bayaan Al-Mahajjah: Par l’Imam Aboul-Qaasim Al-Asbahaani (535).

Ces livres ne sont que quelques exemples, ils furent tous écrit pour réfuter les gens de Bid`ah qui niaient les Noms et les Attributs d’Allah et Al-Qadr. Ces savants étaient connu comme représentant Ahlou Sounnah wa al-Djamâ`ah bien avant l’arrivé de al-Ach`arî et al-Mâtouridi. Ils ont tous affirmé les attributs sans dire Kayf (comment), sans Ta`tîl (sans nier le sens ou la lettre des attribut), sans Tahrîf (sans changer le sens réel des mots arabes), et sans Tamthîl (sans faire ressembler Allah a ses créatures).

l'imam Tabari et l'Istawa
تفسير الطبري ج: 1 ص: 191: قال أبو جعفر الاستواء في كلام العرب منصرف على وجوه
منها انتهاء شباب الرجل وقوته فيقال إذا صار كذلك قد استوى الرجل
ومنهااستقامة ما كان فيه أود من الأمور والأسباب يقال منه استوى لفلان أمره إذااستقام له بعد أود ومنه قول الطرماح بن حكيم طال على رسم مهدد أبده وعفاواستوى به بلده يعني استقام به
ومنها الإ...قبال على الشيء بالفعل كما يقال استوى فلان على فلان بما يكرهه ويسوءه بعد الإحسان إليه
ومنها الاحتياز والاستيلاء كقولهم استوى فلان على المملكة بمعنى احتوى عليها وحازها
ومنها العلو والارتفاع كقول القائل استوى فلان على سريره يعني به علوه عليه
وأولى المعاني بقول الله جل ثناؤه " ثم استوى إلى السماء فسواهن علا عليهن وارتفع فدبرهن بقدرته وخلقهن سبع سمواتوالعجبُ ممن أنكر المعنى المفهوم من كلام العرب في تأويل قولالله:" ثم استوى إلى السماء "، الذي هو بمعنى العلو والارتفاع، هربًا عند نفسهمن أن يلزمه بزعمه -إذا تأوله بمعناه المفهم كذلك- أن يكون إنما علاوارتفع بعد أن كان تحتها - إلى أن تأوله بالمجهول من تأويله المستنكر. ثملم يَنْجُ مما هرَب منه! فيقال له: زعمت أن تأويل قوله " استوى " أقبلَ,أفكان مُدْبِرًا عن السماء فأقبل إليها؟ فإن زعم أنّ ذلك ليس بإقبال فعل،ولكنه إقبال تدبير, قيل له: فكذلك فقُلْ: علا عليها علوّ مُلْك وسُلْطان،لا علوّ انتقال وزَوال. ثم لن يقول في شيء من ذلك قولا إلا ألزم في الآخرمثله. ولولا أنا كرهنا إطالة الكتاب بما ليس من جنسه، لأنبأنا عن فساد قولكل قائل قال في ذلك قولا لقول أهل الحق فيه مخالفًا. وفيما بينا منه مايُشرِف بذي الفهم على ما فيه له الكفاية إن شاء الله تعالى


Les Ahbâch sur la voie de Pharaon et des Jahmiyyah
قال الطبري في تفسير قوله تعالى
يَاهَامَان اِبْن لِي صَرْحًا لَعَلِّي أَبْلُغ الْأَسْبَ ابأَسْبَابالسَّمَوَات فَأَطَّلِع إِلَى إِلَه مُوسَى وَإِنِّي لَأَظُنّهُ كَاذِبًا
وَقَوْله: { وَإِنِّي لَأَظُنّهُ كَاذِبًا ** يَقُول : وَإِنِّي لَأَظُنّ مُوسَىكَاذِبًا فِيمَا يَقُول وَيَدَّعِي مِنْ أَنَّ لَهُ فِي السَّمَاء رَبًّاأَرْسَلَهُ إِلَيْنَا .
قال ابن خزيمة في كتاب التوحيد
فاسمعواياذوى الحجا دليلا اخر من كتاب الله: أن الله جلا وعلا في السماء معالدليل على أن فرعون مع كفرة وطغيانه قد أعلمه موسى ' بذلك وكانه قد علمأن خالق البشر في السماءألا تسمع قول الله يحكي عن فرعون قوله: {يا هامان ابن لي صرحاً لعلي أبلغ الأسباب، أسباب السموات فأطلع إلى إله موسى**،ففرعون–عليه لعنة الله- يأمر ببناء صرح، فحسب أنه يطلع إلى إله موسى، وفي قوله:{وإني لأظنه كاذباً**، دلالة على أن موسى قد كان أعلمه أن ربه –جل وعلا-أعلى وفوق.وأحسب أن فرعون إنما قال لقومه {وإني لأظنه كاذباً**استدراجاً منه لهم، كما خبرنا جل وعلا في قوله {وجحدوا بها واستيقنتهاأنفسهم ظلماً وعلواً**، فأخبر الله تعالى: أن هذه الفرقة جحدت –يريدبألسنتهم- لما استيقنتها قلوبهم... انتهى كلامه
قال الدارمي في الرد على الجهمية
حتىلقد علم فرعون في كفره وعتوه على الله أن الله عز وجل فوق السماء فقال ياهامان ابن لي صرحا لعلي أبلغ الأسباب أسباب السموات فأطلع إلى إله موسىوإني لأظنه كاذبا غافر 36 - 37
ففي هذه الآية بيان بين ودلالةظاهرة أن موسى كان يدعو فرعون إلى معرفة الله بأنه فوق السماء فمن أجل ذلكأمر ببناء الصرح ورام الاطلاع إليه
قال عبد الله بن الإمام أحمد
حدثنيأحمد بن إبراهيم الدورقي وعلي بن مسلم الطوسي قالا حدثنا سليمان بن حربقال سمعت حماد بن زيد وذكر هؤلاء الجهمية قال انما يحاولون أن يقولوا ليسفي السماء شيء